La maison est le lieu où chacun de nous a grandi, un nid où nous nous sommes sentis et nous nous sentons en sécurité, et où nous gardons tous les souvenirs de notre enfance. C’est un endroit confortable pour la plupart d’entre nous, mais aussi un endroit que nous ne voudrions jamais quitter. Malheureusement, les temps changent, les enfants grandissent et même les voisins dont les visages nous étaient autrefois si familiers déménagent. Dans les grandes villes, les changements structurels sont beaucoup plus brusques, si bien qu’il est facile de se retrouver entouré de nouvelles maisons et de nouveaux bâtiments qui faisaient autrefois place à la campagne. Dans un monde en perpétuel changement, la famille Zammit est un point fixe : leur maison et leur allée sont restées les mêmes, alors que tout ce qui les entoure a radicalement changé au fil du temps.
Depuis des années, la famille Zammit, qui vit dans la banlieue de The Ponds, près de Quakers Hill, dans l’ouest de Sydney, en Australie, reçoit des offres à six chiffres pour vendre sa maison, et depuis des années, la réponse est la même : non. Dans ce quartier, devenu gris et envahi par des bâtiments qui se ressemblent tous et n’ont aucune identité, la maison des Zammit se distingue tellement que certains la considèrent comme le “château” de la banlieue. Imaginez une grande villa en briques rouges, d’où part une allée de 200 mètres, bordée d’une belle pelouse verdoyante. Le boom de la construction ne semble pas avoir affecté la demeure de cette famille australienne, bien qu’il ait changé l’apparence de quartiers entiers au fil des ans. Savez-vous quelle a été l’offre la plus élevée pour la maison, telle que nous la connaissons, jusqu’à présent ? Un bon cinq millions de dollars. Une somme faramineuse qui tenterait n’importe qui, et qui a été offerte aux Zammit il y a 10 ans. Mais ils ne semblent pas prêts à céder.
Leur maison aurait atteint une valeur totale de 50 millions de dollars aujourd’hui, mais même ce chiffre ne fait aucune différence pour eux. La valeur sentimentale qui les lie à cette maison, devenue le dernier exemple dans cette banlieue d’une architecture plus traditionnelle et harmonieuse, est bien plus importante que l’argent. En bref, tout l’argent du monde ne suffirait pas à acheter cette maison.
La maison des Zammit est le seul espace vert de The Ponds et la dernière maison en briques rouges dans un quartier saturé de blocs de béton gris et d’allées sans issue. Pour ceux qui veulent acheter la maison et continuer à construire dans la zone, les Zammit n’ont qu’une seule réponse : “Continuez de rêver… !”